Les Etats-Unis, l’Union européenne et le Canada négocient depuis plusieurs années pour déterminer un cadre commun et créer la plus grande zone de libre-échange mondiale. Les négociateurs espèrent conclure dans les mois à venir les accords appelés CETA et TTIP (projet de signature du CETA le 22 septembre).
Des normes communes, pas une si mauvaise idée ? À y regarder de plus près, de nombreux éléments déterminants de notre quotidien seraient remis en question et pas forcément dans le bon sens. Les traités transatlantiques TTIP et CETA ne sont pas de simples accords de commerce.
Ils pèseront lourd sur nous toutes et tous : ils pourraient …
Travail : détruire des milliers d’emplois en Europe et amputer nos salaires de plusieurs milliers d’euros par an
Santé : « marchandiser » l’accès à la santé et à l’enseignement, réservant progressivement l’accès à des services essentiels de qualité seulement aux plus riches, renverser le principe de précaution, tant qu’on n’a pas prouvé qu ’un produit est toxique on le commercialise.
Environnement : faciliter la vente de produits toxiques et intensifier l’exploitation des énergies fossiles, gaz de schiste et sables bitumineu x, aggravant la crise climatique
Alimentation : achever de décimer nos petits agriculteurs, ouvrir la porte à la malbouffe, la viande aux antibiotiques, le bœuf aux hormones, les OGM
Démocratie : renforcer le pouvoir qu'ont les grandes entreprises transnationales de contrôler les lois, commercialiser notre vie privée et marginaliser davantage les pays en développement.
Genre : renforcer les inégalités hommes – femmes
Pour toutes ces raisons, nous sommes des milliers à nous engager contre le CETA et le TTIP, ces traités transatlantiques antidémocratiques qui profiteront surtout aux actionnaires des multinationales et aux puissances financières, au détriment des agriculteurs et des consommateurs, des travailleurs et des pensionnés, des femmes et des jeunes, des PME et des classes moyennes, de la majorité de la population, de la santé et du développement durable.
Dans le Brabant wallon plus de la moitié des communes ont voté des motions contre ces accords. Des citoyens et des associations ont porté des conférences, des interpellations communales, des spectacles, des débats… Des parties croissantes de la population, du monde du travail et de la société civile s’engagent pour refuser la logique biaisée de ces outils au service des intérêts financiers. Ailleurs en Europe, aux Etats-Unis et dans le monde, la mobilisation grandit.
Et nous avons besoin de vous pour continuer à la porter haut et fort. Une grande manifestation nationale est prévue le mardi 20 septembre dès 17h à Bruxelles (Schuman). Des ateliers de préparation de manifestation seront organisés dès septembre dans différents villes du BW :
Nivelles – 13 septembre à 17h – Salle B5 CSC
Tubize – 6 septembre à 19h – Lieu à préciser
Ottignies – Date et lieu à préciser
Des départs groupés en train sont également prévus le 20 septembre depuis Nivelles, Ottignies et Tubize.
Nous sommes des citoyens et des associations regroupés en plateforme pour mutualiser et faire converger les luttes contre le libre-échange en BW. N’hésitez pas à nous rejoindre.
court métrage Diversion proposé au festival Eperanzah https://www.youtube.com/watch?v=Plt5TXJiwAw&feature=youtu.be
Plus d'infos sur les traités : www.stop-ttip.be
Pour nous joindre : stopttipbw@openmailbox.org